À Paris, Marseille, Bordeaux ou encore Lyon, de nombreux Français sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement. Comme souvent, c'est le grand écart des chiffres. Voici le résumé de cette journée de mobilisation.
La manifestation a rassemblé 119 500 Français, selon le ministère de l'Intérieur et 300 000, selon la CGT.
À Paris, ils étaient 11 500 selon la police, 15 300, selon le Cabinet Occurence pour un collectif de médias, et 50 000 selon la CGT.
À Marseille, 5 700 personnes étaient réunies d'après les données du collectif de médias, contre 65 000 pour la CGT.
Dans le reste de la France : la police a compté 4 400 manifestants à Lyon, 4 500 à Rennes, 3 500 à Lille, 2 400 à Toulouse, 2 000 à Strasbourg et près de 1000 à Perpignan, Montpellier, Nice et Saint-Etienne.
Comme à Périgueux, Agen ou encore Bayonne, c'est au tour des manifestants bordelais de battre le pavé dans un esprit de "convergence des luttes" à l'appel de la CGT et de Solidaires. Ils étaient entre 3 500 selon la police, et 6 000 selon les organisateurs à battre les pavés ce jeudi à Bordeaux, jour de vacances scolaires.
Cheminots, étudiants, salariés de Carrefour, de Ford à Blanquefort, fonctionnaires... A Bordeaux, comme dans toute la France, ce jeudi 19 avril 2018 est l'occasion d'une grande journée de "convergence des luttes", lancée à l'initiative des syndicats CGT et Solidaires.
Une journée de mobilisation, de grève et de perturbations sur le réseau SNCF, à Air France, en Nouvelle-Aquitaine comme dans toute la France.
A Bordeaux, les différents cortèges se sont rassemblées place de la République à partir de 13 heures, pour ensuite se mettre en marche vers 13h30. Les étudiants se sont placés en tête de cortège, non sans quelques tensions avec la CGT.
Interview : Yfan Labrise, correspondant le Média TV